Le temple de Kirishima Mine
Le temple de Kirishima Mine ou Kirishima Mine Jinja en japonais, est un des temples les plus anciens de la préfecture de Miyazaki. Il est dédié entre autres aux divinités Ninigi-no-Mikoto et la princesse Konohanasakuya. Il est aussi dit que ce temple est un lieu aux pouvoirs mystiques. Un « power spot » comme aiment dire les Japonais.
Ce temple est bien modeste comparé à ceux de Kyoto ou Tokyo, mais c’est aussi ce qui lui donne tout son charme. Vous êtes au milieu de la forêt, souvent seul à contempler la nature et à vous laisser aussi envahir par elle. Les sons, les lumières, les odeurs, tout ce qui se dégage de ce lieu vous séduira. Au soleil, comme sous la pluie, vous ne pourrez pas rester indifférent au pouvoir de Kirishima Mine Jinja.
Juste le fait de monter les escaliers qui mènent à la porte torii vous fera ressentir ce pouvoir, ou peut-être plutôt cette ambiance si mystique. Lors de différents festivals, par exemple celui de Rokugatsudo, la beauté des lieux est sublimée par toutes les lanternes qui habillent ces marches et le temple lui-même.
De nombreuses cérémonies ont lieu tout au long de l’année, comme les rites qui consistent à se purifier des mauvais présages, à prier pour une année sans embûche. Ces cérémonies peuvent être publiques, et tout le monde peut y participer, sinon il arrive souvent de demander au prêtre de pratiquer le rituel pour sa famille, pour soi, voire pour son entreprise (et oui!).
Un exemple concret : les années de malchance. Vous êtes une femme et entrez dans les 3 années de malchance (de 31 à 33 ans environ) ? Alors il vous est conseillé d’aller pratiquer tous les ans le rituel qui consiste à chasser le malheur. Ce rituel ne peut être fait que dans un temple, auprès d’un prêtre.
Le taiko fait nécessairement partie du rituel
La beauté dans chaque détail
Le prêtre récite des textes anciens durant chaque cérémonie
Si vous passez à Kobayashi, ne ratez pas l’occasion de découvrir ce temple, d’y déposer votre prière et même de tirer votre fortune. Et pour les collectionneurs, n’oubliez pas de demander le fameux « shuin », ce beau papier qui porte les kanjis du temples.